Maladies / Handicaps invisibles

En France, 12 millions de personnes sont touchées par un handicap, dont 80% sont invisibles et 85% surviennent au cours de la vie. L’enjeu, aujourd’hui, est de dépasser les préjugés autour du handicap, car ils ne s’effacent pas assez vite. L’ampleur des symptômes n’est pa toujours percevable par l’entourage.

  • Fatigue intense et persistante (épuisement). 
  • Sommeil non réparateur, apnée du sommeil.
  • Douleurs neuropathiques, musculaires et articulaires diffuses.
  • Troubles cognitifs (perte de la mémoire, de la concentration, de l’équilibre, etc.).
  • Troubles oculaires (photophobie, etc.).
  • Troubles auditifs (acouphènes, hyperacousie, etc.).
  • Troubles sensitifs (paresthésies, picotements, fourmillements, engourdissements, fasciculations, jambes sans repos, etc.).
  • Troubles digestifs (liés à l’intestin irritable, spasmes abdominaux, ballottements, etc.). La liste n’est pas exhaustive …

Une situation qui se complique quand ces symptômes n’apparaissent pas dans les explorations médicales, restent sans cause ni reconnaissance administrative. L’invisibilité et l’incompréhension finissent par rendre complexe le quotidien des personnes touchées par la maladie. Il en résulte parfois une dégradation des relations sociales, professionnelles, familiales y certains interlocuteurs médicaux. 

maladie de lyme

Souvent qualifiée de « maladie invisible », la maladie de Lyme connue aussi sous le nom de « borréliose de Lyme » reste mal connue en France, et même parmi ses spécialistes elle divise. Transmise par les tiques, elle peut toucher n’importe qui. Elle provoque des paralysies musculaires et articulaires, des migraines violentes, des poussées de fièvre, des troubles de l’équilibre, entre autres multiples symptômes pouvant souvent être assimilés à d’autres maladies. 

Le parcours des patients est donc très souvent laborieux, la maladie étant souvent confondue avec d’autres ou alors « mal traitée » d’après certains patients ou leurs proches.

Le diagnostic est difficile à mettre en place, il peut être posé après deux tests sanguins, le premier appelé Elisa et le second Western Blot en cas de premier test positif ou douteux.